PORTRAIT D’UNE DANSEUSE: MARIE-ANNICK DECLEIR

LE BONHEUR EST AUSSI SUR LA SCENE

 

 

Difficile d’échapper au sourire de Marie-Annick dans le groupe Cambalaïres; outre son aisance gestuelle sur le parquet, cette maman de deux enfants (Magalie et Nicolas) rayonne au sein de la petite troupe montalbanaise. La Caussadaise donne un coup de projecteur à la joie de vivre, à l’échange, à la gentillesse, celle-ci ayant été magnifiée comme étant «la noblesse de l’intelligence…»

 

Métier oblige! L’aide-soignante de la maison de retraite de Caussade, fonction qu’elle occupe depuis 27 ans, connaît l’univers de la danse traditionnelle depuis sa tendre enfance… Dès l’âge de 12 ans, la petite fille d’Ivry sur Seine intègre un groupe parisien où elle s’initie à la pratique des danses grecques.

 

La vie professionnelle la conduit ensuite vers la Corrèze, au village de Juillac, où elle découvre et apprend les danses de cette Région du Limousin…«En qualité de garçon!» précise-t-elle. La vocation était née et allait s’amplifier dans la cité du Chapeau au hasard d’une rencontre informelle aux Récollets avec Catherine Lacaille en 2 002: «L’aventure de la danse se poursuit donc au sein des «Compagnons du Pays d’OC» en compagnie de Nadine Ribeiro et Claudie Pesenti. Une belle marche qui conduit finalement Marie-Annick au groupe de Cambalaïres géré de main de maître par l’ancienne pensionnaire de Monsieur et Madame Blaise à Paris… La référence! Mais la danse n’a jamais mis un frein à ces diverses passions: «Je suis fan du jeu de boules; pétanque ou lyonnaise…» Pas de différence entre le jeu long et le jeu court. Mais le goût du voyage reste aussi fortement attaché à la personne: «La diversité des paysages de notre pays, les beautés d’un département à l’autre, constituent pour moi un plaisir permanent; et la variété des coutumes que l’on trouve au fil des découvertes, reste un enrichissement que j’apprécie particulièrement.» D’autant que Marie-Annick ne boude pas la gastronomie offerte au fil de ces périples.

 

Son coup de cœur pour Cambalaïres.

 

Elle intègre le groupe le 05 janvier 2009 presque naturellement dans le sillage de Catherine Lacaille: «J’aime ce groupe qui prône la qualité; même s’il reste fragile…» Une certitude: Marie-Annick donne toujours le maximum de sa personne, dans la discrétion, dans l’aisance; la fidélité lui colle la peau, sa bonne humeur lui permet de bénéficier de la confiance et de l’amitié de tous. Peut-être que la danse possède, chez elle comme chez tant d’autres, ce pouvoir de changer les êtres du fait qu’elle a le pouvoir d’inspirer les êtres. L’inspiration dans la bonne humeur et le plaisir. Du bonheur pour tous!

 

Jean-Claude Cabaret